Pendant les six premiers mois de 2022, c’est la France qui présidera le Conseil de l’Union européenne. Voici un interview où notre ambassadeur, Håkan Åkesson, explique les conséquences qu’aura la présidence française sur le travail de l’Ambassade.
Qu’est-ce que la présidence française implique pour l’ambassade de Suède en France ?
Ce sera bien évidemment un semestre où les questions ayant trait à l’UE seront plus au centre de notre travail que d’habitude, aussi bien pour les diplomates que pour le reste de l’équipe de l’Ambassade. La France est un membre de l’UE actif et ambitieux avec une vision pour l’avenir de la coopération européenne. Les élections présidentielles se dérouleront en avril, et les élections législatives en juin. Cela veut dire que plusieurs réunions et activités auront lieu dès les trois premiers mois de la présidence.
Comment vous préparez-vous à l’ambassade ?
Les questions concernant l’UE sont toujours sur l’agenda de l’ambassade, mais, dans le but de connaître les implications concrètes qu’aura la présidence française sur notre organisation, nous avons pris conseils auprès des ambassades ayant récemment eu à gérer des présidences de l’UE. Nous avons également approfondi nos connaissances des dossiers prioritaires de la présidence française.
En interne, nous avons réparti les dossiers européens le plus équitablement possible entre les membres de notre équipe. Cela pour nous permettre d’en assurer la couverture la plus complète.
Nous avons également rendu visite aux collègues de la représentation permanente auprès de l’UE à Bruxelles. Ils nous ont fait un briefing aussi apprécié qu’utile sur les perspectives bruxelloises de la relation France-UE.
Quelles sont les questions prioritaires pour la France ?
Le Président Macron a désigné trois thèmes principaux ; la création d’une Europe plus souveraine, plus humaine ainsi qu’un nouveau modèle de croissance européen. Le gouvernement français insiste également sur la nécessite d’avoir une Europe plus sociale, plus numérique et plus verte. Il s’agit d’une volonté de créer une autonomie stratégique, de transformer et moderniser l’Union afin de renforcer le sentiment d’appartenance au projet européen chez les citoyens.